Au début il y à le désir:

“Quand je sois docteur je vais guérir les morts.”Les rêves que les enfants déclarent déclament ont été soigneusement requeullis par (F.Arnaud,Salto 1970) Les désirs des enfants uruguayens sont touchés (comme la plus part des désirs humains)par une grande clarté. “Je voudrais bien être chanteur et policier ,monter à l’arbre le plus haut. du monde, être l’homme d’une épicerie”.

Ils font  référence à un espace intangible, au futur imagine: ils sont comme des pierres lancées au loin  par les enfants ;au monde adulte. Ils renvoient aussi en arrière car ils se construisent de paroles et de gestes apprís, des nécessités les plus urgentes. Comme dans un voyage d’aller et retour, ils se transforment à la fois en pétition au monde magíque, une forme de supplier pour que les choses changent :”Monsieur, je veux un ordinateur. Mais si tu ne peux pas, je veux qu-on m’aime et que je puisse aller chez ma frangíne. Mais si tu ne peux pas envoie-moi un bateau en bois.

Arnaud transforme les messages écrits par les enfants en une centaine de bateaux de papier sur lesquels il monte un ciel de ballons blancs. Métaphore de métaphores, ses paysages de l’inassible, le pays de la crise “Uruguay”avec une poésie esperancée et indomptable. L’opération créative par laquelle sont traversés les désirs métamorphosés en scénarios ludíques du rêve(ou de la rêverie) viennent signaler par contre un sens historíque du sujet comme utopie (u-topos, non lieu).

C’est un paysage mobíle, pléthorique en fugues et intermédiations simbolíques:”on  rêve avec tout ce qui aurait pu être”reflèctionait Gaston Bachelard remémorant son enfance-“On rêve à la limite de l´histoire et de la légende”(Poèthíque de la rêverie,1960)

 

Thiago Rocca


Paisajes de lo inasible

En principio están las ganas: “Cuando sea doctor voy a curar a los
muertos”. Los sueños que los niños declaran (declaman) a sus maestras han
sido prolijamente compilados por Federico Arnaud (Salto, 1970). Los afanes
de los niños uruguayos están tocados, como muchos otros deseos humanos,
por una claridad furibunda. “Yo quería ser cantante y policía y subir al
árbol más alto del mundo y ser un hombre de un almacén”. Remiten a un
espacio intangible, al futuro soñado: son como las piedras que esos mismos
niños arrojan hacia delante y a lo lejos, al mundo adulto. Pero también
remiten hacia atrás, pues se construyen con las palabras y gestos
aprendidos, con las necesidades cotidianas más apremiantes. Es así como,
en un viaje de ida y vuelta, se transforman a la vez en un reclamo de lo
mágico y trascendente y en una súplica de cambio.”Señor, quiero una
computadora. Si no podés, quiero que me quieran. Y que pueda ira a casa de
mi prima. Si no podés traeme un barco de madera. Los quiero todos”. Arnaud
transcribe las palabras de los niños a papeles con los que arma barquitos
y sobre éstos alza un cielo de blancos globos. Los mensajes infantiles
leídos con su neutra voz de adulto quedan también a disposición del
visitante. Metáfora de muchas metáforas, sus paisajes de lo inasible
revelan el país de la crisis y descubren, en su sinceridad prístina, una
poesía esperanzada, fresca e indómita.

Pablo Thiago Rocca